28 déc. 2019 — Porté par le Thinclab, Davy Kwasny se lance dans la nourriture pour quadrupèdes qui améliore leur santé et favorise leur bien-être.
Merci à l’union de nous avoir écrit un superbe article durant notre période de lancement.
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Davy Kwasny, quarante ans, se lance dans un nouveau concept de nourriture. Premières commandes, en janvier, sur internet.Davy Kwasny, quarante ans, se lance dans un nouveau concept de nourriture. Premières commandes, en janvier, sur internet.
LECTURE ZEN
Essentiel
Prénom de baptême : Davy.
Passion : les chats, les chiens.
Objectif dans la vie : « Créer l’emploi que je veux, aller voir mes clients et les écouter me parler de ceux qu’ils aiment. »
Son adage : « Je ne suis pas un extrémiste du bio, je ne veux pas l’être. Tout est une question de dosage. »
J’ai toujours été proche des animaux », confesse en guise d’introduction le nouveau chef d’entreprise Davy Kwasny, qui a eu quarante ans cette année.
“Depuis les années 70, les croquettes “tout en un” ont le vent en pompe. Elles contiennent trop de glucides et pas assez de protides”
À l’entendre, on comprend rapidement qu’« à nouvel âge, nouvelle vie », et que l’abordage de cette nouvelle décennie rimait pour lui avec la réalisation de sa société. « À un moment, on se dit, est-ce que je continue à travailler comme avant pour l’entreprise, ou est-ce que je passe à autre chose ? » L’ « autre chose » a gagné. Le Thinclab l’a aidé. Le Rémois de naissance vient d’y passer quatre mois, en incubation. Il continue de s’y rendre souvent pour peaufiner les détails de son commerce de croquettes bio et bien-être en ligne pour quadrupèdes (chats, chiens, furets et rongeurs). « Pourquoi se lancer dans un tel concept ? », lui ont demandé les investisseurs qui étaient réunis le 12 décembre au Thinclab pour écouter une dizaine de porteurs de projets innovants, dont « Jaquo », la société de Davy Kwasny. Depuis les années 70, les croquettes “tout en un” ont le vent en pompe. Elles constituent un abus car elles contiennent trop de glucides, comme les céréales, et pas assez de protides. Il faudrait qu’il y ait moins de viande, et de meilleure qualité, défend l’ami des bêtes, qui cajole deux chats et deux poissons rouges chez lui. Il faudrait moins de viande qui contienne de la poudre de corne, de sabot, de dents… De plus, le blé à l’intérieur de ces croquettes a augmenté en quantité, or les chats ne le digèrent pas. Ils ne peuvent pas en manger dans une telle proportion ! Ils développent le “pif”, une maladie qui les tue (Péritonite infectieuse féline.), souffrent de retournements de l’estomac », argumente le patron.
Voici ce qu’il propose : « Nos croquettes sont naturelles. Les céréales étaient utiles pour agglomérer. Nous les avons remplacés par des betteraves ou des pommes de terre, une recette construite avec une nutritionniste. Il ajoute : Elles contiennent de vrais morceaux de protéine, de la viande made in France, en provenance des abattoirs de Viré dans le Calvados, ou du Gers pour le canard et le cou de canard ». Pour tous ceux qui imaginent déjà leurs animaux de compagnie se pourlécher les babines, Davy Kwasny poursuit : « Les chats consomment de la nourriture plus diversifiée que les chiens, furets ou rongeurs. Nous leur proposons une gamme constituée de croquettes, d’“humide”, c’est-à-dire de terrines, et de compléments. Les chiens sont plus classiques et se satisfont bien d’un rituel, souvent fait de croquettes, qui convient aussi au maître. » C’est fondamental « car on accompagne les gens dans les transitions. Éviter de perturber le transit de l’animal a aussi son importance. » Et de souligner : « Nous voulons être dans l’hyperproximité, proches de vous. On se déplace chez vous ». C’est même la marque de fabrique de Jaquo, qui n’aura pas de boutique physique et existera uniquement en ligne, avec des stocks en plusieurs points de la Marne. « Nous aurons une relation personnalisée avec chacun des animaux, assure le fondateur. Nous connaîtrons leurs noms, poids, taille et race ainsi que leur activité et établirons des courbes. Nous compilons les données et comparons avec les informations sur les autres races. »
Les premières commandes pourront se passer à partir du 15 janvier. Dans le menu personnalisé étudié à domicile par Jaquo, et livré sur place, l’animal aura son menu du mois, comprenant une étiquette pour chaque jour de la semaine. Cinquante à soixante-quinze produits seront bientôt disponibles, comprenant le « barf » (terrine ou portions humides), les croquettes, les friandises, les compléments si besoin. Le prix des commandes mensuelles peuvent osciller de 40 à 150 euros selon le type d’animal, un Jack russel et un Bouvier suisse ne consommant pas la même chose. Les commandes se passent sur jaquo.fr
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